Les Maï-Maï Kiricho, Kifuafua et Raïa Mutomboki sont accusés de commettre de diverses exactions contre la population civile dans le groupement de Ziralo, situé au Nord-Ouest de Bukavu (Sud-Kivu). Le chef de groupement de Ziralo, Kizito Shabwira, a fait cette dénonciation, vendredi 21 novembre, au cours d’un entretien avec la presse locale.
Selon ce chef local, ces miliciens érigent des barrières illégales au niveau des marchés et champs.
Kizito Shabwira indique que ces assaillants exigent, à tout passant, le paiement de 5 00 francs congolais (0, 54 dollar américain).
Selon la même source, les commerçants sont obligés de débourser 1 000 francs congolais (1, 08 USD) et cela proportionnellement à la qualité de leurs articles de commerce.
L’autorité locale de Ziralo plaide pour le déploiement des FARDC dans cette partie du Sud-Kivu afin d’assurer la sécurité des habitants et de leurs biens.
Le chef de poste d’Etat de Ziralo, Melchior Nsengo Witanene, accuse ces miliciens de visiter même des habitations de gens:
«Ils ravissent de l’argent, des bétails ou autres biens de valeur et ils se retirent dans la brousse. Toute résistance à ces agressions coute des coups de fouet à son auteur».
Selon le secrétaire de la société civile locale, ces bandits effraient les habitants en tirant plusieurs coups de balle en l’air lors de leurs opérations nocturnes.
De nombreux habitants se déplacent vers d’autres milieux pour se mettre à l’abri de ces assaillants.
Contacté, le commandant du 101ème secteur FARDC, colonel Bernand Guinaro Zombole, se dit préoccupé par la situation sécuritaire dans ce groupement. Cet officier militaire propose aux autorités locales de cette partie de bien vouloir entrer en contact avec lui, en vue d’étudier les modalités relatives au déploiement des militaires à Ziralo.
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