Nord-Kivu : Amnesty International plaide pour la protection des civils à Beni

Un véhicule de la Monusco à Beni (Nord-Kivu) où l’Onu appuie l’opération de l’armée contre la milice ougandaise ADF. Photo MONUSCO/Sylvain Liechti

L’ONG Amnesty international demande au gouvernement de la RDC et à la Monusco de travailler ensemble pour assurer la protection des civils de Beni au Nord-Kivu. Dans une interview accordée lundi 3 novembre à Radio Okapi, Delly Mawazo Sesepe, chercheur sur la RDC au secrétariat  international de cette association de défense des droits de l’homme souhaite que la population de ce territoire «dorme tranquillement».

« Nous demandons aux autorités du pays de permettre aux populations qui vivent dans les zones de Beni de bien vouloir jouir de leurs droits et de les protéger contre les attaques pour que toutes les autres violations des droits de l’homme subséquentes soient annihilées tels  que les déplacements forcés et les dénuements dans lesquels les gens vivent », a affirmé Delly Mawazo Sesepe.

Plus de cent personnes ont été tuées à Beni en l’espace d’un mois. Ces personnes ont été tuées dans la plupart des cas à coups de machette. Plusieurs sources concordantes attribuent ces attaques aux rebelles ougandais des ADF. Pour Amnesty international, ces violences doivent cesser.

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« Nous avons besoin que les autorités de la RDC avec le concert de la Monusco travaillent pour qu’ils s’assurent que la population dort tranquillement. Il est temps que ces violations cessent », a martelé Delly Mawazo.

Selon lui, il appartient au gouvernement et ses partenaires « qui participent à la réforme du système de sécurité ou qui donne de l’aide de n’importe quelle nature de s’assurer que cette aide conclut ou fait un atterrissage pour la protection efficiente des civils contre les meurtres et autres exactions de la part des groupes armés ».

Lors de son passage à Beni, le président de la RDC, Joseph Kabila avait demandé à la Monusco de renforcer sa présence dans cette zone pour assurer la protection des civils. Le chef de la Monusco avait « favorablement » accueilli cette demande.

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