L’école du Centre de promotion sociale, dans la commune Kamalondo, à Lubumbashi (Katanga)), est confrontée à des nombreuses difficultés. Plusieurs salles de ses classes sont squattées, soit par les expulsés de Brazzaville, soit encore par d’autres services de l’Etat.
Des élèves de plusieurs promotions sont obligés d’étudier dans le même local et au même moment.
Cette école organise les sections primaire et secondaire et elle accueille les élèves qui viennent plusieurs horizons de Lubumbashi. Cependant, plusieurs de ses salles de classe sont occupées soit par le parquet de grande instance, soit par les expulsés de Brazzaville.
Les élèves n’utilisent plus que trois salles de classe. Il arrive que les enseignants se retrouvent à deux ou à trois à la même heure, dans une même salle pour s’occuper des élèves.
Des conditions de travail que déplorent les enseignants : «De la manière dont nous avons classé les enfants en classe, ca ne permet pas que nous puissions évoluer et que chaque catégorie d’enseignement puisse être bien adaptée».
Pour leur part, les élèves appelle l’Etat à se pencher sur cette question afin d’améliorer tant soit peu leur condition d’étude.
Le président des expulsés de Brazzaville demande aux autorités provinciales de leur trouver un autre site pour permettre aux élèves de bien étudier :
«Si, on nous aide et que nous avons des emplois tels que nous avons demandé, nous allons libérer l’école pour les élèves qui constitue l’avenir de demain ».
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