Le président de la société civile de Bweremana, Jean Kazungu, dénonce la multiplication de cas d’assassinats dans le groupement de Mupfunyi-Shanga au Nord-Kivu. Il a déclaré mardi 14 octobre à la presse à Bweremana que cinq cas d’assassinats ont été enregistrés dans ce groupement en sept jours. Le chef du groupement et le chef de la localité de Bweremana confirment cette information. Ils invitent les autorités militaires à renforcer les mesures sécuritaires.
A en croire le chef de la localité de Bweremana, la plupart des victimes sont mortes étranglées avec une corde.
Le président de la société civile de Bweremana cite les derniers d’assassinat enregistrés à Mupfunyi-Shanga :
« Nous avons retrouvé un corps sans vie au niveau du lac. Il y a un enfant qui a été étranglé par des personnes mal intentionnées. Vers Ngumba, il y a une femme qui a été tuée là-bas. De même, nous avons enregistré un enfant de moins de 5 ans qui a été tué par des personnes mal intentionnées. »
De leur côté, le commandant du régiment des FARDC et le commandant de la police à Bweremana demandent aux habitants de se désolidariser des bandits.
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