Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu, Martin Kobler demande aux ex-combattants des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) regroupés à Kanyabayonga d’accepter le plus tôt possible de se rendre à Kisangani. Il a lancé cet appel mardi 14 octobre lors de sa visite dans cette cité du Nord-Kivu où sont hébergés ces démobilisés FDLR. Le départ pour Kisangani, selon Martin Kobler, donnerait la chance aux autres combattants hutus rwandais encore en brousse d’échapper aux opérations militaires.
«Nous avons parlé avec les membres de FDLR, pour les encourager à remplir les conditions du Gouvernement et se mouvoir vers Kisangani, afin de laisser place ici aux autres combattants dans le processus de reddition volontaire», a affirmé le chef de la Monusco.
Le site de Kisangani a été aménagé pour accueillir temporairement les FDLR qui ne veulent pas rentrer au Rwanda, précise Martin Kobler dans cet extrait que vous pouvez écouter:
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Une centaine d’ex-combattants se trouve à Kanyabayonga depuis plus de trois mois. Ces ex-combattants hutu rwandais refusaient de s’éloigner de plus de 150 km de cette cité du Nord-Kivu.
Pourtant, le Centre technique de bataillons (CTB), rebaptisé camp Lieutenant général Bahuma à Kisangani (Province Orientale), a été aménagé pour le transit des mille quatre cents combattants des FDLR, qui ont accepté volontairement de déposer les armes, et quatre mille deux cents de leurs dépendants. Ces personnes se trouvent depuis deux décennies au Nord et du Sud-Kivu.
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