Des ossements humains ont été découverts derrière la porte d’une cellule de la prison centrale de Kongolo, dans le nord du Katanga. Cette porte, qui serait bloquée depuis les années 60, a été défoncée lundi 4 août dernier, pour permettre à la Monusco de poursuivre la réhabilitation de cette prison. L’identité de ces personnes ainsi que les causes de leur décès restent inconnus.
«Nous savions que la cellule numéro sept, qui était hermétiquement fermée, contenait des ossements humains», a affirmé le directeur de la prison, Jean Mwamba. Pour lui, il ne s’agit pas réellement d’une découverte.
Jean Mwamba suppose que ces ossements datent des années 60. Certaines sources parlent des restes de sept personnes. Pour lui, il y en aurait moins.
Le ministère public, l’autorité sanitaire ainsi que le chef de la cité ont assisté à la levée des ossements que la Croix rouge a inhumés, le même jour, au cimetière de Mankotonkoto.
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