L’ONG Journaliste en danger (Jed) plaide pour la viabilisation économique des entreprises de presse et la professionnalisation des journalistes congolais. Le secrétaire général de cette structure, Tshivis Tshivuadi, a lancé son appel, samedi 19 juillet, à l’ouverture des travaux du 8è congrès de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), à Kinshasa.
Il a souhaité voir la profession de journalistes soit débarrassée «des moutons noirs», donc de non journalistes qui ternissent l’image de la profession par des comportements indignes.
«Il y a un problème qu’on ne peut pas ignorer, c’est celui de l’assainissement de la profession, envahie par des gens qui n’ont rien n’avoir avec le journalisme. Ce congrès est également une occasion pour que les journalistes puissent être interpellés sur leur responsabilité dans la société », a indiqué Tshivis Tshivuadi.
Pour le secrétaire général de Jed, la question de dépénalisation de délit de presse n’aura aucun sens, si nous n’avons pas de journalistes responsables de leur profession et qui savent respecter les normes et principes directeurs de leur métier.
Il a par ailleurs soutenu l’initiative du ministre des Médias, Lambert Mende qui estime que la dépénalisation des délits de presse ne doit pas constituée une immunité pour les journalistes qui devront répondre de leurs actes devant les tribunaux.
En 2013, l’ONG Jed avait plaidé pour pour qu’une proposition de loi relative à l’accès à l’information soit votée à l’Assemblée nationale. Pour Tshivis Tshivuadi, la liberté de la presse suppose aussi le droit d’aller chercher l’information auprès des sources.
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