Le prix du carburant à la pompe est passé de 1 400 FC (1,5 dollars américain) à 1 475 FC (1,6 dollar américain) dans la partie Ouest de la République démocratique du Congo et de 1 525 FC (1, 65 USD) à 1 590 FC (1,72 USD) dans la partie Est du pays. Le ministre de l’Economie nationale, Jean-Paul Nemoyato Bagebole, a pris cette décision dans arrêté dont une copie est parvenue, samedi 12 juillet, à Radio Okapi.
Selon le ministère de l’Economie nationale, cette hausse est due aux facteurs exogènes, notamment la fermeture des grandes raffineries internationales en novembre 2013 pendant près de 2 mois et la situation sécuritaire au Proche Orient qui a créé une rareté sur le marché international.
Cette crise a donc occasionné une hausse de plus de 14% du prix moyen frontière, un des facteurs intervenant dans la fixation du prix de ce produit.
Les pétroliers affirment avoir voulu augmenté les prix depuis février dernier mais ils ont du retarder cette hausse sur recommandations du gouvernement.
Mais cette décision de ne pas augmenter le prix du carburant a occasionné des manques à gagner dont le cout s’élève à plus de 5 millions de dollars américains, affirment ces opérateurs.
Le ministère de l’Economie nationale assure que ce manque à gagner sera pris en charge par le gouvernement de la RDC. Il indique par ailleurs que cette hausse n’aura pas d’effets sur le prix du transport en commun à travers le pays.
Vendredi matin, avant la décision augmentant le prix du carburant, de longues files de véhicules étaient constatées devant les stations services à Kinshasa. Jeudi soir, de nombreux kinois ont difficilement pu trouver une place à bord des véhicules de transport en commun. Certains se sont résolus à rejoindre à pied leurs domiciles.
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