L’ONG « Union pour le développement de l’humanité » a recensé une dizaine de cas de torture au mois de juin dernier dans les cachots de la police et du parquet à Tshikapa (Kasaï-Occidental). Son coordonnateur, François Ntumba, l’a annoncé mardi 1er juillet à l’issue d’une rencontre organisée en marge de la journée internationale contre la torture célébrée le 26 juin dernier.
A l’en croire, des détenus subissent des tortures physiques et morales dans plusieurs lieux de détention de la ville de Tshikapa.
« Nous avons constaté avec regret le traitement inhumain réservé aux différentes personnes arrêtées à la police, au cachot de parquet et à la prison urbaine de Tshikapa. Ces personnes ligotées, liées avec menottes n’ont pas accès aux visites ni à la restauration. Certaines sont privées de soins médicaux et de communication avec leurs familles », dénonce François Ntumba.
Le coordonnateur de l’Union pour le développement de l’humanité invite les officiers de la police et les autorités judiciaires à mettre fin à la torture et à veiller au respect des droits de l’homme.
De leur côté, la police et le parquet expliquent recourir aux menottes pour éviter d’éventuelles évasions pendant l’acheminement des prisonniers des lieux de détention vers les lieux de comparution. Ils parcourent ce trajet à pied, faute de moyens de transport.
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