Sénat: Raymond Tshibanda défend un accord de coopération entre la RDC et la Corée du Sud

Raymond Tshibanda, ministre congolais des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie le 20/08/2012 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le ministre des Affaires étrangères et Coopération internationale, Raymond Tshibanda, a défendu jeudi 29 mai un accord de coopération économique et technique signé en 2011 par la République démocratique du Congo et la République de Corée du Sud. Le ministre tente d’obtenir l’approbation du Parlement pour le rendre effectif. Selon Raymond Thshibanda, l’application de ce texte permettra de promouvoir et de renforcer le développement de ces deux pays. Certains sénateurs sont cependant restés sceptiques.

Cet accord concerne notamment les domaines suivants :

  • agriculture et développement rural ;
  • environnement ;
  • transport ;
  • nouvelles technologies de l’information ;
  • commerce et investissement.

Le sénateur François Abibi s’est montré sceptique quand à l’application de cet «accord de plus» pour la RDC.

«On promet qu’on fera ceci, on promet qu’on fera cela. Et nous mettons la postérité en danger parce que nous signons des choses et nous allons disparaître demain. Ce sont nos petits enfants qui vont devoir les payer. C’est ce qui fait de nous sommes d’ailleurs un pays pauvre très endetté», a-t-il protesté.

Le sénateur a aussi qualifié ce rapport de tract et de document qui ne porte pas de nom.

«La signature doit engager quelqu’un. Et donc, cette convention là, je ne sais si on doit la ratifier», a-t-il ajouté.

Le projet de loi a néanmoins été reçu et transmis à la commission des relations extérieures du Sénat pour un examen plus approfondi.

Cet accord de coopération entre la RDC et la Corée du nord a été signé en même temps que trois autres à l’occasion de la visite du président sud-coréen Lee Myung-bak à Kinshasa en juillet 2011.

Un autre accord avait été conclu par le patron de la Congolaise des hydrocarbures (Cohydro) et son homologue de Korean national oil corporation pour l’exploitation du pétrole congolais. Un dernier concernait le domaine des infrastructures entre des chefs d’entreprises congolaises et sud-coréennes.

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