Plusieurs quartiers de Kinshasa sont menacés par des têtes d’érosions. Des maisons s’écroulent régulièrement à Mokali, à Kimwenza, à la Cité maman Mobutu, au camp Badiadingi et à l’UPN à cause de nombreuse érosions que comptent ces quartiers.
Au quartier Mokali dans la commune de Kimbaseke, un enseignant craint que son école soit engloutie par une érosion qui menace plusieurs habitations du coin.
Il affirme que les responsables de l’école pourraient être obligés de déplacer l’établissement scolaire pour parer à toute éventualité.
Dans la même commune, l’école Saint Louis est également menacée par une tête d’érosion.
Les habitants de la cité maman Mobutu dans la commune de Mont Ngafula recourent aux sacs de sable pour tenter de stopper l’avancée des érosions. Au camp Badiandingi, les maisons s’écroulent quotidiennement.
Les érosions menacent également les grandes infrastructures publiques. Elles ont transformé une partie de la route qui relie les quartiers UPN et Pompage en trou béant.
Au quartier Delvaux, l’érosion de Lalou n’avance plus mais elle inquiète les habitants du coin.
Dans certains coins de la ville, les autorités publiques ont réalisé des travaux pour limiter les dégâts.
A l’Université de Kinshasa, ces travaux ont permis d’arrêter l’avancée d’une érosion qui menaçait le centre de recherche nucléaire.
Dans d’autres quartiers, ce sont les habitants qui tentent de stopper les érosions par leurs propres moyens. Las de voir leurs maisons englouties malgré leurs efforts, ils estiment que seule l’action publique peut résoudre ce problème.
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