Le gouvernement congolais s’est lancé depuis plusieurs mois dans la modernisation des infrastructures routières à travers le pays. A Kinshasa, cette réhabilitation se concentre sur les grandes artères tandis que les routes secondaires, en très mauvais état, semblent être ignorées.
Dans la commune de Ngaliema, les avenues Malweka et Don Bosco, qui reliaient les quartiers UPN, Pompage, Sanga Mamba et Bumba, sont détruites depuis plusieurs années.
L’avenue de l’Ecole, qui va du Centre supérieur militaire à Pompage, est pleine de nids de poules à partir de Brikin. Pourtant, c’est sur cette route qu’est située la société Carrigres, qui alimente la ville en caillasse.
Un peu plus bas, l’avenue Mbenseke, entre Ma Campagne et Kintambo Jamaïque, se dégrade au jour le jour.
Plus près du centre de la ville, dans la commune de Lingwala, c’est l’avenue Nyangwe qui est abimée.
L’avenue Kabambare, qui traverse les communes de Barumbu et de Kinshasa, est à la base des nombreuses pannes des véhicules.
«Travailler sur cette route, c’est détruire petit à petit son véhicule. Nous connaissons beaucoup de pannes de rotules, de transmissions, à cause de l’état de cette route», se plaint un conducteur.
De leur côté, les piétons se plaignent que les taxis refusent d’emprunter ces tronçons à cause de leur état.
La dégradation progressive de ces routes, si elle n’est pas arrêtée, risque d’enclaver davantage beaucoup de quartiers de la capitale congolaise
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