Le bilan de l’explosion du dépôt d’armes du camp militaire Nyonolo, à Mbuji-Mayi s’est alourdi. Il s’établit actuellement à 21 personnes tuées et une cinquantaine d’autres blessées. Ce nouveau bilan a été annoncé par le ministre de la Défense, Alexandre Luba, qui est arrivé ce samedi dans la capitale provinciale du Kasaï-Oriental en compagnie de son homologue de la Santé.
Accompagné des techniciens de l’unité de l’armée chargée des interventions en cas de catastrophe, les deux ministres ont visité le camp Nyonolo. C’est au cours de cette visite que deux nouveaux corps ont été découverts.
« Nous avons dénombré 21 décès dont 2 ont été découverts pendant que nous visitions le camp. En ce qui concerne les blessés, ce que nous avons pu dénombrer au niveau de l’hôpital, il y en a à peu près une cinquantaine », a déclaré le ministre de la Défense.
Il a affirmé que le gouvernement s’engageait à prendre en charge les frais de funérailles et à porter assistance aux personnes sinistrées.
La délégation a remis des kits chirurgicaux au gouvernement provincial pour faciliter les soins des blessés soignés dans les hôpitaux de la ville.
Alexandre Luba a indiqué que trois blessés seront transférés ce dimanche à Kinshasa pour des soins appropriés.
Il a également annoncé avoir institué une commission d’enquête pour connaître les causes de cette catastrophe.
Selon le gouverneur du Kasaï-Oriental, Alphonse Ngoy Kasanji, cette explosion a été causée par une foudre qui est tombée pendant que la pluie s’abattait à Mbuji-Mayi. La déflagration a causé plusieurs dégâts matériels notamment la destruction des maisons.
Désolation de la Monusco
Dans un communiqué publié ce samedi, le chef de la Monusco a exprimé sa tristesse après ce drame.
« Je suis très attristé par la perte de vies humaines et les destructions causées par l’explosion et mes condoléances vont aux familles qui ont perdu des êtres chers », a déclaré Martin Kobler.
Le chef de la mission onusienne indique avoir demandé au bureau de la Monusco à Mbuji-Mayi «d’aider et de soutenir les autorités locales à faire face à cette situation ».
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