Les miliciens Bakata Katanga ont attaqué, dimanche 22 décembre dans la matinée, le village Nzwiba, à 25 kilomètres de Pweto (Katanga). Selon le député provincial élu de Pweto, Mwela wa Nsambi, deux personnes accusées de collaborer avec ces combattants ont été tuées, deux femmes grièvement blessées et une vingtaine de cases ont été incendiées. Mais les sources officielles parlent d’une personne tuée et une autre emmenée par les Bakata Katanga.
A leur entrée dans ce village, ils ont tiré des coups de feu en l’air ont incendié plus de vingt maisons. Sur leur passage, ces combattants ont croisé deux femmes qui se rendaient au champ. Ils les ont agressées à coup de machettes. Ces victimes ont été grièvement blessées, ajoute le député provincial Mwela wa Nsambi.
Pour des témoins cités par le député provincial Mwela wa Nsambi, le premier groupe de militaires ont été dépêchés sur place. Ils ont réussi à disperser les combattants Bakata Katanga. Un nouveau renfort des militaires est arrivé à Nzwiba dans l’avant-midi.
Toujours selon ces sources, les FARDC auraient tué deux habitants du village soupçonnés d’être des informateurs des Bakata Katanga.
De son côté, l’administrateur du territoire de Pweto a déclaré que les Bakata Katanga ont mutilé et tué une personne et emporté une autre. D’après lui, ce serait un règlement des comptes.
Les villageois qui étaient en débandade commencent à regagner timidement leurs villages.
Le 5 décembre dernier, un groupe d’agriculteurs et fermiers du village Mukulubwe situé à une vingtaine de kilomètres de Lubumbashi sur la route de Kipushi avait dénoncé des tracasseries qui seraient perpétrées par les ex-combattants Maï-Maï Bakata Katanga. Ceux-ci ont érigé une barrière à l’entrée du village conditionnant le passage de tout agriculteur ou fermier au versement de 500 francs congolais (0,5 dollar) ou des produits champêtres.
Lire aussi sur radiookapi.net: