RDC: les FARDC ont tué 23 miliciens Bakata Katanga à Kishala

Les miliciens Bakata Katanga, ce samedi 23 mars, au siège de la Monusco/Lubumbashi/Ph.Radio Okapi.

Environ vingt-trois miliciens Bakata Katanga ont trouvé la mort, il y a quatre jours, au cours des combats qui les ont opposés aux Forces armées de la RDC (FARDC) dans le secteur de Kishale, en territoire de Manono (Katanga). Des sources de la région affirment que quatre militaires ont également succombé au cours de ces affrontements qui ont fait une dizaine de blessés.

Ces miliciens sont sous les ordres de chefs miliciens Kasompobe et Musalaba, réfractaires au processus de reddition massive déclenché depuis une dizaine de jours dans la région. Les affrontements entre FARDC et miliciens Bakata Katanga ont éclaté une semaine après la reddition d’un autre chef milicien de la région, Toti qui s’est rendue avec ses 200 hommes.

Avant de déposer les armes, ce chef Maï-Maï est resté longtemps actif dans le secteur de Ndele sur l’axe Shamwana, à 152 km au Sud de Manono.

La dégradation de la situation militaire dans la région inquiète les habitants qui redoutent d’une explosion suite à la présence accrue d’anciens Maï-Maï, cantonnés dans le centre de Manono.

Les autorités religieuses ont, de leur côté, demandé au gouvernement d’évacuer les ex-combattants qui se sot rendus vers des centres aménagés à Lubumbashi.

Cette option d’évacuation ne semble pas trouver l’assentiment des autorités provinciales du Katanga suite à l’incursion, en mars dernier, de Bakata Katanga dans la ville de Lubumbashi, chef-lieu du Katanga.

La Monusco et les agences humanitaires ont dépêché une équipe à Manono pour l’évaluation de la situation sécuritaire après les dernières redditions enregistrées dans la région.

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