Les violons ne s’accordent pas entre l’Institut national de sécurité sociale (INSS) et l’entreprise Bego Congo, au sujet des cotisations de la sécurité sociale des travailleurs non contractuels de cette société. Les bureaux et les installations de l’entreprise sont scellés depuis le vendredi 25 octobre par la justice sur demande de l’INSS.
L’Institut national de sécurité sociale reproche à l’entreprise Bego Congo d’avoir accumulé des retards de paiement des cotisations de la sécurité sociale de ses travailleurs journaliers non contractuels. Pour le patron de Bego Congo, Jean-Marie Bergesio, son entreprise n’a jamais été informée des cotisations de la sécurité sociale pour ce type de personnel.
«Il y a un point de discorde entre nous l’INSS au sujet du tarif qu’on doit payer à l’INSS pour les journaliers. On leur [agents de l’INSS] a demandé de nous donner la preuve qu’ils ont le droit de réclamer cette somme. Jusqu’à samedi [26 octobre], nous n’avons pas reçu ces preuves. Peut-être que c’était caché pour essayer de réprimer Bego Congo», affirme-t-il.
Pour l’inspecteur provincial du travail, Ernest Bunduki Likwanjanja, les employeurs sont tenus de verser à l’INSS un pourcentage de frais des risques professionnels pour des travailleurs non contractuels. Il a toutefois indiqué qu’en cas de non paiement de cette cotisation, l’INSS saisit la justice pour une procédure normale de recouvrement forcé.
«Le journalier n’étant pas contractuel, il y a une participation de l’employeur pour couvrir les risques professionnels uniquement. C’est-à-dire, en cas d’accident, l’INSS peut intervenir pour sauver ce pauvre travailleur accidenté», a-t-il précisé.
Le patron de Bego Congo regrette que malgré la promesse de l’INSS et de la justice pour lever le scellé mardi, rien n’ait été fait. Il se dit préjudicié par cette situation.