L'armée enquête sur la découverte des ossements humains en Irumu

L’auditeur militaire garnison de l’Ituri, major magistrat Guillaume Ngembo a indiqué vendredi 22 novembre avoir été saisi par les autorités coutumières locales de la présence des ossements humains dans une fosse dans le groupement de Kabarole, territoire d'Irumu. Les enquêtes sont en cours pour déterminer les auteurs de ces crimes. 

"Nous avons été saisis par une plainte du chef de groupement de Kabarole, faisant état de la présence des ossements humains dans un puit. Nous avons aussitôt entamé une enquête. Et actuellement, nous sommes encore en pleine enquête consistant à identifier les victimes ou présumés victimes", a déclaré le
major magistrat Guillaume Ngembo.

Selon les données en sa possession, les faits seraient constitutifs "de crimes contre l’humanité". L'enquête en cours va déterminer les auteurs de cet acte, a poursuivi l'officier. 

Cependant, a-t-il fait remarquer, le groupe armé Mouvement d’auto-défense populaire de l’Ituri (MAPI) n’est pas concerné par les enquêtes sur les crimes contre l’humanité qui se déroulent dans la zone depuis lundi dernier:

"Le groupe armé MAPI n’est pas concerné dans le cadre des enquêtes que nous sommes en train de mener; d’autant plus que c’est la même communauté. Nous ne voyons pas comment une seule communauté peut s’attaquer encore contre les membres de sa propre communauté".

Ces enquêtes se déroulent avec l'appui de la MONUSCO, à travers sa section d'appui à la justice.

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