Les emballages fabriqués avec de la matière qui n’est pas biodégradables sont encore visibles sur le marché kinois plus d’un an après l’interdiction de leurs production et commercialisation. Le ministre de l’Industrie, petites et moyennes entreprises, Rémy Musungayi veut reprendre la traque des producteurs de ces emballages. Il a annoncé mercredi 28 août l’acquisition de deux voitures 4X4 pour accomplir cette mission à Kinshasa.
« Je viens de bénéficier de deux jeeps pour quadriller toute la capitale et suivre les sachets et les bouteille en plastique là où ils sont stockés, commercialisés puis abandonnés. C’est ça qui pollue notre environnement. Il doit y avoir ramassage et traque », a-t-il indiqué.
Ces équipes bénéficient déjà de l’appui de la police qui encadrent ses collaborateurs pour localiser les fabriques des emballages interdits. Mais les bouteilles d’eau ou de limonade en plastique non biodégradables peuvent être permises si leurs ventes s’effectue à un point précis avec poubelle et non de façon ambulante, a précisé le ministre Rémy Musungayi.
L’interdiction de produire, commercialiser et importer les sacs en plastique est entrée en vigueur en RDC depuis 2012. Elle avait été prise 5 ans plus tôt lorsque le commerce d’alcool, d’eau de vie et de liqueur en sachet avait pris de l’ampleur dans plusieurs villes de la RDC. selon les autorités congolaises, cette décision vise à « préserver l’environnement et d’améliorer les conditions de vie des populations ». Rémy Musungayi annonce une traque « sévère mais non violente ».
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