Les employés de la Société des mines d’or de kilo Moto (Sokimo) ont appelé leurs collègues à manifester à nouveau lundi 15 juillet à Bunia, en Ituri (Province Orientale), pour réclamer le paiement d’arriérés de salaires et le départ des dirigeants de l’entreprise. De son côté, la direction générale de la Sokimo envisage de dire aux travailleurs «toute la vérité sur l’état de lieu actuel de l’entreprise».
Les travailleurs de la Sokimo reprochent notamment aux dirigeants de cette entreprise l’arrêt des machines de la centrale hydroélectrique de Budana.
Des députés provinciaux élus de ce secteur sont même intervenus pour demander à la Sokimo de trouver une solution pour relancer cette centrale.
Du côté de la Sokimo, son chargé de communication, Laurique Kamara, affirme que la responsabilité de réhabiliter le barrage revient à l’entreprise sud-africaine Anglogold Ashanti, A.G.A, partenaire de la Sokimo.
«Dans le contrat d’association entre A.G.A. et la Sokimo, il était prévu que la centrale hydroélectrique de Budana soit prise en charge, pour ce qui concerne sa réhabilitation, par A.GA. Et ça, c’est une question qu’il faut poser à A.G.A. par rapport aux engagements pris», a-t-il affirmé.
A.G.A., qui vient d’arrêter à mi-chemin un important projet d’exploitation d’or à Mungwalu, n’a pas encore réagi à cette déclaration.
La délégation générale de la Sokimo envisage d’organiser une tournée, notamment en Ituri, pour « dire toute la vérité aux travailleurs sur l’état de lieu actuel de l’entreprise ».
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