Il faut augmenter les moyens nécessaires à la traque des criminels. C’est l’une des recommandations qui émanent de la réunion du comité de l’Association des procureurs d’Afrique (APA) tenue à Kinshasa du vendredi au samedi 23 juin.
Les procureurs généraux d’Afrique ont examiné différentes formes de criminalité notamment l’immigration clandestine, le trafic de drogue, le blanchiment des capitaux et le terrorisme.
Les procureurs ont identifié les causes dont la corruption et la perméabilité des frontières.
Pour lutter contre le crime transfrontalier dans le continent, ils attendent des gouvernants plus de moyens nécessaires à la traque des criminels. Ils ont aussi convenu d’échanger des informations judiciaires entre les parquets régionaux :
« En renforçant la coopération entre nos services respectifs, nous pensons que nous allons efficacement lutter contre ces genres de criminalité sur nos territoires » a déclaré Flory Kabange Numbi, procureur général de la République démocratique du Congo.
Pour la ministre de la justice, Wivine Mumba, le renforcement de la législation transfrontalière est aussi de la plus grande importance :
« Avec la CIRGL, on a déjà des protocoles de législation judiciaire. Il s’agit de renforcer nos législations que ce soit au niveau de la SADC (La Communauté de développement d’Afrique australe), de la CIRGL (Conférence internationale sur la région des Grands Lacs) et même au niveau de l’Union Africaine et essayer de voir dans quelle mesure nous pouvons soutenir encore plus nos parquets dans la lutte contre les crimes transfrontaliers ».
En septembre prochain, tous les procureurs généraux d’Afrique se réuniront en Assemblée générale à Praia, la capitale du Cap vert.