L’auditeur militaire supérieur du Katanga a transféré dimanche 14 avril, de Kamina à Lubumbashi, vingt-huit prisonniers civils et militaires. Parmi ces prisonniers, certains attendent un procès en appel. D’autres viennent purger leur peine dans la capitale provinciale du Katanga, la prison de Kamina étant trop petite pour les accueillir.
Les prisonniers, arrivés par train, sont gardés au cachot de l’auditorat militaire. Parmi eux, un commandant du camp Tabora et son secrétaire, deux militaires de l’auditorat, un déserteur de la 6e région militaire et deux recrues de la base militaire de Kamina.
Le commandant est accusé d’avoir fourni des uniformes militaires à ces recrues, qui n’étaient pas encore en exercice, et qui ont commis des actes criminels, dont des cambriolages, avec l’aide d’anciens militaires.
Un capitaine et un adjudant de la base militaire de Kamina, poursuivis pour tentative de mouvement insurrectionnel, font aussi partie du lot.
Parmi les prisonniers, on compte aussi quatre éléments de la milice Bakata Katanga transférés, eux, pour des raisons de sécurité.
Quatre civils et cinq militaires, condamnés en première instance par le tribunal militaire de garnison de Kamina, sont à Lubumbashi pour leur procès en appel.
Les autres membres du groupe, condamnés à de lourdes peines, ne pouvaient être placés à la prison de kamina en raison de l’étroitesse de ce centre pénitencier.
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