«Il n’y a pas eu une quelconque position prise par un chef d’Etat pour le recomptage des voix concernant les élections du 28 novembre 2011 en République démocratique du Congo (RDC) », a déclaré le ministre des Affaires Etrangères, Alexis Thambwa Mwamba, ce mercredi 1er février sur Radio Okapi. Il a ainsi démenti les propos tenus par Vital Kamerhe, qui avait conduit une délégation de l’opposition congolaise au dernier sommet de l’Union africaine (UA).
Alexis Thambwa a reconnu qu’un groupe d’opposants a remis un mémorandum auprès de quelques chefs d’Etats africains à Addis-Abeba. «Je sais que le mémo a été distribué, mais va rentrer dans les archives des chefs d’Etat africains», a-t-il affirmé.
Le ministre des Affaires dit avoir expliqué aux chefs d’Etat de l’Union africaine, lors du sommet, qu’il y a eu certains problèmes techniques dans l’organisation des élections mais que le classement ne pouvait en aucune manière être remis en cause.
Thambwe Mwamba a dévoilé qu’un des membres de la délégation l’opposition avait cherché secrètement voir le président Kabila à Addis-Abeba. «Il a dit être très déçu de voir qu’il n’y avait que moi. Ça c’est de vous à moi mais j’ai des preuves », a-t-il poursuivi.
Le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe, a déclaré mardi 31 janvier que certains chefs d’Etat africains «sont plus que favorables » pour le recomptage des voix des élections présidentielle et législatives en RDC.
Certains membres de l’opposition sollicitent le recomptage des voix de la présidentielle, contestant les résultats publiés le 9 décembre 2011 par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et confirmés par la Cour suprême de justice le 20 décembre.
Les résultats de la Ceni créditent Joseph Kabila de 48,95% des suffrages contre 32,33 à l’opposant Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
Lire ausssi sur radiookapi.net: