Le procès qui oppose le collectif des candidats à la députation nationale de la circonscription électorale de Mbuji-Mayi (Kasaï-Orintal) aux douze agents du Centre local de compilation des résultats (CLCR) de la ville a été renvoyé au lundi 13 février. Ces agents de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) sont accusés de complicité de fraude dans le traitement des résultats, de substitution et falsification des procès verbaux des résultats électoraux en faveur d’un candidat.
Un seul candidat sur les douze attendus s’est présenté à la deuxième audience lundi 23 janvier au tribunal de paix de Mbuji-Mayi.
Les avocats du collectif des candidats députés déclarent que huit des accusés ont quitté la ville, probablement pour échapper aux poursuites. Les trois autres ont tout simplement refusé de comparaître, ajoutent-ils, soutenant que le tribunal a instruit par défaut leurs causes.
Pour le seul agent électoral qui a accepté de comparaître, le tribunal s’est déclaré non saisi au motif qu’en l’absence du prévenu, la plainte avait été remise entre les mains d’un chef de quartier. La procédure voudrait, selon le tribunal, que le mandat soit remis aux proches; à défaut, auprès du bourgmestre de la commune de la résidence du concerné.
Le collectif des candidats a demandé au tribunal de paix de descendre à la Ceni afin de constater les preuves de fraude et de falsification, par la comparaison des Procès verbaux (PV) et de la saisie, au CLCR de Mbuji-Mayi.
Le président du tribunal a promis d’apprécier la requête. Il a, par ailleurs, invité l’expert de la Ceni, présent à l’audience, à fournir des explications sur ce dossier.
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