Au total, trente quatre policiers réclament leur prime des opérations de sécurisation des élections. Ils ont adressé, mercredi 4 janvier, une lettre au responsable local de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) dans laquelle ils parlent des frais de gardiennage des opérations d’enrôlement des électeurs.
Le chef d’équipe de ces policiers a réagi à Radio Okapi:
«La Ceni ne nous a payé que deux mois. Il nous reste le mois de juin au moment (…) Nous demandons à la Ceni d’envoyer notre code à la Soficom [agence de transfert d’argent] pour que nous soyons payés. On souffre beaucoup pour notre gouvernement», a expliqué Hyppolite Kalenga.
De son côté, le chef d’antenne Ceni/Kamina reconnaît ces arriérés et invite ces agents de l’ordre à la patience.
«Quand vous intégrez la Ceni, vous devez être patient. Il y a de fois où on paie avec retard ; mais ce qui est vrai, on finit toujours par payer. C’est sûr, leur argent pour ce mois là n’est pas encore venu», a indiqué Paulin Kikwike, exprimant la volonté de la Ceni de résoudre le problème de ces policiers.
Il a expliqué que l’argent de paie ne vient pas de l’antenne locale de la Ceni, mais plutôt via Soficom.
Paulin Kikwite a demandé à ces policiers de contacter leur hiérarchie pour activer ce paiement.
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