Le Parlement d’enfants du Nord-Kivu demande aux candidats à la présidentielle et aux législatives du 28 novembre dernier et leurs militants de privilégier la paix et de promouvoir les droits de l’enfant pendant cette période de publication des résultats provisoires.
Cette structure d’encadrement d’enfants a lancé son appel, lundi 5 novembre, au cours d’un point de presse à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Ce parlement invite tout citoyen à promouvoir l’intérêt supérieur du pays et à ne pas céder aux manipulations.
«La meilleure période de savoir si la personne a mérité, c’est celle de la publication des résultats provisoires du scrutin. Si cette personne orchestre des troubles donc, elle ne méritait même pas d’être élu», a déclaré le président du Parlement d’enfants du Nord-Kivu, Eddy Musoke.
Il a, par ailleurs, demandé aux militants des partis de ne pas se fier aux futilités, de protéger l’enfant étant donné que ce dernier est appelé à diriger ce pays dans le futur.
Nombre de leaders politiques étaient accusés d’utiliser des enfants pendant la campagne électorale. «L’enfant a droit à la protection contre toute forme d’exploitation. Il est interdit d’utiliser l’enfant dans les différentes formes de criminalité y compris l’espionnage, le fait de lui inculquer le fanatisme, la haine et l’inciter à commettre des actes de violence et de terreur», avait dénoncé une ONG congolaise, citant les articles 57 et 59 de la loi portant protection de l’enfant.
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