Un comité national pour sécuriser les élections a été mis en place, lundi 31 octobre à Kinshasa, à l’issue d’une réunion des représentants des institutions impliquées dans la sécurisation du processus électoral en RDC.
Présidé par le commissaire général de la Police nationale congolaise (PNC), ce comité est composé notamment des représentants des institutions ci-après:
- FARDC
- PNC
- services de renseignements civils et militaires
- Direction générale de migrations (DGM)
- Commission électorale nationale indépendante (Ceni),
- Monusco
- Police européenne en RD Congo (Eupol) .
La mission principale de ce comité: évaluer les menaces qui pèsent sur le processus électoral en vue d’y apporter des solutions.
Le commissaire général de la PNC, le général Charles Bisengimana, a évoqué quelques menaces susceptible d’entraver le bon déroulement du processus électoral:
«Dans la partie Est du pays, là où il y a des groupes armés, ça constitue une des menaces. A Kinshasa, quand il y a des partis politiques qui utilisent des jeunes délinquants communément appelés: «Kuluna», c’est une menace à la sécurisation des élections. Il y a plusieurs menaces et sur le plan interne, et sur le plan externe.»
Les participants à cette réunion, a-t-il poursuivi, ont dénoncé ces menaces. Ils ont demandé aux partis politiques de sensibiliser leurs militants à la tolérance politique pour permettre une campagne électorale apaisée.
D’après le général Charles Bisengimana, la démocratie ne signifie pas le désordre:
«On ne peut pas vouloir une chose et son contraire à la fois. On ne peut vouloir la démocratie, l’ordre, et la discipline, et en même temps vouloir casser, piller, tuer, blesser ou molester les gens.»