Deux journalistes et un technicien de Radio Ekanga, une des stations privées ont été relaxés mercredi 20 juillet par la police de la ville de Mbandaka en Equateur, a déclaré le chef des programmes et producteur-animateur de Radio Ekanga, José Maza Osukuma.
Selon lui, ces journalistes ont été interpellés parce qu’ils ont adressé au promoteur un mémorandum où ils réclamaient l’amélioration de leurs conditions salaires
«Il (Le membre de la cellule de communication du ministre José Endundo) a commencé par renvoyer le porteur du mémo. Moi le promoteur, le chef de service commercial et le chef de technque», a affirmé José Maza Osukuma.
Ils ont ajouté avoir été arrêtés « dans les conditions peu humaines » par le plaignent agissant au nom du ministre de l’Environnement, José Endundo Bononge.
Ces journalistes ont été interpellés mardi 19 juillet pour leur empêcher de proférer des menaces contre leurs confrères, empêchant la station de bien fonctionner, a justifié le membre de la cellule de communication du ministre de l’Environnement, Jean de Dieu Mayeshe. .
« Ça fait trois jours qu’ils sont en train de semer des troubles. On leur a demandé de ne pas venir au travail pour la paix et la tranquillité pendant que leurs dossiers sont sous examen. Ils continuent à poser des problèmes et pourtant je suis venu pour trouver des solutions à leurs revendications », a répliqué Jean de Dieu Mayeshe.
L’Association des Médias de l’Equateur pour la Paix (AMEP) condamne l’interpellation de ces journalistes pour avoir réclamé l’amélioration de leurs conditions de travail.
L’AMEP invite les deux parties à la retenue et à trouver un terrain d’entente sur ce dossier.
Lire aussi sur radiookapi.net:
Liberté de la presse: un journaliste de CKTV aux arrêts au camp Lufungula
Journée mondiale de la presse: JED dénonce la montée de l’intolérance politique en RDC