Des femmes souffrant des fistules ont plaidé, mercredi 29 juin, pour une bonne prise en charge médicale à l’Hôpital général de référence de Wangata (Equateur) où elles sont internées. Elles affirment ne pas être guéries malgré les soins suivis.
Près d’une cinquantaine de femme souffrent de ces fistules. Certaines d’entre elles disent avoir passé cinq ans dans cet hôpital.
Leurs vessies sont déchirées à la suite d’agressions sexuelles ou des accouchement précoces. Elles ne n’arrivent plus à contrôler leurs urines.
L’une d’elles explique :
«En m’écoutant parler, vous allez croire que je suis une femme, mais en réalité je ne le suis plus. Je suis devenue très sale. Nous sentons les urines et les gens se moquent de nous. Nous n’arrivons plus à sortir ».
Ces femmes disent être venues à Mbandaka sur invitation du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) dans le cadre du projet de réparation des fistules qu’avait lancé cette agence.
Le projet est arrivé à terme et cette agence a déjà fermé ses portes à l’ l’Equateur.
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