Deux personnes ont été tuées et cinq autres blessées lors des affrontements ayant opposé, lundi 7 et mardi 8 mars, les habitants des localités de Bungomba et de Bakwa Ntombi. C’est le bilan avancé par l’administrateur du territoire de Mweka, Ntambwe Akahumbu. De leur côté, le coordonnateur local de l’Observatoire de droits de l’homme et quelques témoins parlent de six décès et dix-huit blessés à la machette.
Les deux parties se querellent une forêt. Celle-ci, explique l’administrateur du territoire, est à l’origine d’un vieux conflit entre ces deux villages, distants de 5 kilomètres.
L’affrontement à l’arme blanche a débuté lundi 7 mars dans l’après-midi, et s’est poursuivi mardi matin. La première victime est une femme du village de Bungomba dont le corps a été retrouvé mardi. Le même jour, leurs voisins de Bakwa Ntombi en représailles sont partis blesser un enfant qui a succombé, mercredi 9 mars, de ces blessures.
Les personnes blessées ont été acheminées à l’hôpital général de référence de Mweka. Le médecin directeur de cet hôpital affirme avoir reçu cinq blessés dont une jeune femme d’environ vingt ans. Celle-ci déclare avoir été violée par une dizaine de personnes. Le Dr Célestin Ngoyi appelle les hommes de bonne foi pour aider l’hôpital afin d’assurer une bonne prise en charge des blessés.
Aucune arrestation n’a été signalée parmi les auteurs de ces affrontements, mais l’administrateur du territoire confirme que la situation est redevenue calme depuis mercredi 9 mars, grâce à l’intervention de la police.