Le monde célèbre ce mardi 8 mars la Journée internationale de la femme. En République Démocratique du Congo, l’évènement est placé sous le thème «Egal accès des hommes et des femmes à la formation». Selon Mme Marcelline Ndolela, enseignante à l’Institut national des arts et métiers (Isam), des avancées significatives sont notées, notamment dans le respect des droits de la femme en RDC, mais beaucoup reste encore à faire.L’enseignante indique que ces avancées sont le fait à la lutte menée de haute main par les femmes elles-mêmes qui militent pour le bien de leurs paires.
«La femme congolaise a fait beaucoup, maintenant elle arrive à défendre ses paires dans différentes rencontres à travers le monde,» a-t-elle expliqué à Radio Okapi à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme ce mardi 8 mars.
« Dans le temps, la femme n’osait pas, maintenant nous osons et nous pouvons sortir nos sœurs du bourbier si nous le voulons,» a ajouté Mme Ndolela.
Cependant, elle souligne que beaucoup reste à faire dans le combat que mène la femme.
C’est notamment l’atteinte de l’égalité homme femme dans les familles congolaises, surtout sur le plan de l’éducation.
Cependant, l’enseignante a souligné qu’autant la femme a des droits à faire valoir, autant elle a des obligations qu’elle doit connaître.
«Souvent, si nous insistons sur les droits, c’est parce que souvent on nous y oblige, parce que la femme ne connaît pas souvent ses droits, c’est pourquoi on insiste un peu plus sur les droits. Mais, la femme doit aussi connaître ses obligations,» a-t-elle déclaré.