Le Réseau national des ONG des droits de l’homme de la RDC (Renadhoc) se dit préoccupé par la recrudescence de l’insécurité dans le pays, en cette période préélectorale. Pour illustrer cette dégradation de la situation sécuritaire, il évoque plus d’une dizaine de cas de tueries, intimidations, enlèvements, braquages et autres menaces survenus en RDC depuis le début de l’année. Dans une déclaration faite devant la presse, ce mardi 22 février à Kinshasa, le Renadhoc demande au gouvernement d’y mettre fin.
Le Renadhoc estime que, si cette situation persiste, elle risque de compromettre dangereusement les conditions d’équité et de transparence des élections.
Cette insécurité est liée, selon la même source, notamment à la résurgence des activités criminelles des groupes armés et à l’exploitation illicite des minerais.
Le Renadhoc appelle donc le gouvernement à s’imposer pour démanteler tous les réseaux mafieux qui alimentent le trafic illicite des minerais en RDC.
Cette insécurité se traduit également par plusieurs menaces de mort anonymes proférées contre des défenseurs des droits de l’homme.
Le gouvernement, poursuit le Réseau national des ONG des droits de l’homme, doit faciliter l’adoption et la promulgation d’une loi portant protection de cette catégorie de citoyens.
L’exécution de ces deux recommandations permettrait, selon ce collectif, aux populations congolaises de vaquer librement à leurs occupations.
Les ONG des droits de l’homme invitent, par ailleurs, la Monusco et la communauté internationale à disponibiliser les moyens nécessaires, en vue de sécuriser et stabiliser l’Est de la RDC.