Assemblée provinciale de Kinshasa: Thérèse Olenga n’a pas convaincu son interpellateur


Thérèse Olenga, ministre provinciale de l'Environnement.

Appelée à répondre  ce mardi 15 février à la question orale  avec débat du député provincial Jolinot Diwampovesa, la ministre provinciale de l’Environnement et porte-parole du gouvernement provincial n’a pas donné satisfaction  à  la préoccupation principale soulevée,  celle de savoir s’il y avait une politique responsable en matières environnementales pour la ville de Kinshasa, a estimé l’auteur de la question orale.  Ce qui a fait dire au député Diwampovesa qu’il n’y a pas de politique générale responsable en matière environnementale  pour  la capitale. Jolinot Makiese a décidé donc de transformer sa question orale en interpellation.

Pendant plus d’une heure 30’, Thérèse Olenga a tenté de répondre aux 98 questions posées vendredi dernier par les députés provinciaux après son exposé sur les stratégies environnementales.

Elle a démontré les efforts fournis par son gouvernement en faveur de l’environnement et surtout dans la lutte contre l’insalubrité.

Malgré tout l’argumentaire développé, l’auteur de la question orale a qualifié le programme de la ministre Olenga de futuriste alors que le gouvernement provincial de Kinshasa existe il y a quatre ans et demie.

Il explique :

J’avais posé une série de questions dont la principale était  celle de savoir s’il y avait une politique générale en matière d’environnement. Force est de constater qu’il n’y en a pas une. Force est de constater que l’on veut vaille que vaille la construire maintenant ; c’est dommage ! C’est la raison pour laquelle prenant mon courage à deux mains, j’estime que je dois interpeller madame la ministre.

Menacée d’interpellation, la ministre Olenga se défend:

C’est un député qui a posé une question, j’ai fourni les moyens de défense, il dit qu’il n’est pas convaincu, il y a une procédure législative qui s’enclenche, je me soumets à la procédure.

Si le député Jolinot Diwampovesa passe de la parole à l’acte, il ne reste pas moins que la plénière de l’assemblée provinciale de Kinshasa doit décider de l’opportunité de cette interpellation.