Ils sont au total plus de 300 infirmiers et autres personnels administratifs et professionnels de santé non médecins qui ont déclenché le mouvement de grève dans tous les hôpitaux et centres sanitaires publics du district sanitaire de Buta. Ils protestent contre l’amputation de leur enveloppe de prime de risque des trois derniers mois.
Buta est à plus de 300 kilomètres au nord de Kisangani, capitale de la Province Orientale.
La grève des infirmiers et autres professionnels de la santé a démarré lundi 7 février dans tous les sept zones de santé de ce district.
Une grève assortie d’un service minimum: deux infirmiers dans un hôpital d référence, et un seul dans un centre de santé.
Les grévistes réclament leurs primes de risque de trois mois non encore payés.
Réunis au sein du Syncass, ils accusent l’ordonnateur délégué de la division des finances ainsi que le comptable public du district sanitaire d’avoir amputé de deux tiers leur enveloppe de la prime de risque des trois derniers mois.
Sur une enveloppe de 5 millions 3 79 mille francs congolais par mois, tel que présenté dans les listings venus de Kinshasa, ils disent avoir avoir réceptionné seulement pendant cette période un montant de 1 million 497 mille francs congolais, soit une disparition de 3 millions 882 mille francs congolais par mois.
Inquiet, le médecin inspecteur provincial qui a rencontré le comité du Syncass, lundi, appelle tous les grévistes à reprendre le travail.
Le Dr. Jean Marc Mambidi leur promet de s’investir pour trouver une solution à leur problème.