La dernière session ordinaire de l’assemblée provinciale du Nord-Kivu s’est ouverte mardi 18 janvier 2 011. A quelques jours de la fin du mandat de l’organe délibérant de cette province, la société civile locale estime que le travail réalisé pendant les quatre premières premières années n’a pas rencontré les attentes de la population.
Pendant cette première législature, seulement 25 rapports parlementaires ont été produits par les députés provinciaux du Nord-Kivu.
Onze édits dont huit ont été votés.
La société civile de la province estime que ce bilan n’est pas satisfaisant.
Kambale Lwanga, un syndicaliste l’affirme:
«Nous la population, c’est le social qui compte. Comme le social ne marche pas, nous disons que, eux aussi n’ont pas répondu aux aspirations de la base. Rien n’a été fait, jusqu’à maintenant. Ce qu’ils n’ont pas pu faire en quatre ans et demi, le feront-ils dans les six mois restants ? Par quel miracle? Nous n’avons pas trouvé notre compte dans leurs histoires.»
Pour sa part, le gouverneur de province, Julien Paluku reconnaît qu’il n’a pas été facile de satisfaire toutes les attentes de la population.
Il estime toutefois que certaines choses ont été réalisées.
«Sinon, la population a beaucoup attendu de cette législature. Mais tout le monde sait aussi que cette législature était ponctuée par des moments d’insécurité qui n’ont pas permis à ce que nous puissions nous comporter dignement durant les quatre ans», s’est-il justifié.
Pour le temps qui leur reste, les députés provinciaux du Nord-Kivu se proposent de leur côté de se pencher sur les préoccupations de la population.
