Une tension a éclaté mercredi 5 janvier entre la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC), gestionnaire du port, et les dockers. A la base, la SNCC qui a pris la décision le 24 décembre dernier de confier à des sous-traitants les opérations de manutention. Ce que les dockers ont rejeté en bloc. La réunion de jeudi 6 janvier soir a permis à la SNCC de surseoir sa décision.
En attendant la prochaine étape des discussions, chaque partie continue, malgré tout, d’afficher sa fermeté.
Pour le directeur de Région/Est à la SNCC, Oscar Mutompwela, tout le monde sera impliqué dans cette démarche :
« Nous allons vers l’avant, nous ne faisons pas marche arrière. Mais, nous avons besoin d’impliquer tout le monde dans cette dynamique parce qu’un changement fait toujours mal. Les gens qui ne comprennent pas le bien-fondé peuvent l’interpréter mal, alors que c’est dans l’intérêt de tous »
Pas question de céder, affirme, pour sa part, Kaulu Kamubanda de l’Union sociale des débardeurs de Kalemie :
« Notre souhait est de travailler entre nous-mêmes, et non sous les mains d’un entrepreneur. Ils n’ont aucun droit de nous imposer, ici nous sommes au Congo. Partout ça ne se fait pas. Les manutentionnaires sont libres. Ils travaillent avec les clients qu’ils veulent, au prix négociable. »