La présence des éleveurs nomades venus de l’Afrique sahélienne appelés «mbororos» est signalée dans le district du Haut-Uélé, dans sept chefferies dont trois dans le territoire de Dungu et quatre dans celui de Niangara. Selon le commissaire de district intérimaire, dans cette dernière entité ils se comptent par centaines. Ces «mbororos» trainent avec eux plus de cent mille têtes de vaches.
La même source renseigne que la population locale souhaite que ces éleveurs soient expulsés du pays sans délai car, ajoute-t-elle, la cohabitation n’est pas facile.
Le vice premier ministre en charge de la Reconstruction, Simon Bulupi, qui revient d’une mission de 7 jours dans le district du Haut-Uélé a affirmé, pour sa part, le mercredi 5 janvier à Isiro que la solution au problème des «mbororo» était à envisager sur le plan diplomatique.
Il a expliqué qu’il fallait les regrouper et procéder à un recensement immédiat.
Il a va aussi falloir, a-t-il poursuivi, qu’on puisse, à travers le ministère des Affaires étrangères, entrer en discussion avec leurs pays d’origine pour trouver une solution durable à ce problème.
Simon Bulupi a aussi indiqué qu’il fallait trouver la manière la plus humaine pour renvoyer ces éleveurs nomades dans leurs pays d’origine.
