Les prix des produits de première nécessité en hausse à Kinshasa

Une vue d'un marché africain. Photo fotocommunity.frUne vue d’un marché africain. Photo fotocommunity.fr

Une vue d'un marché africain. Photo fotocommunity.fr

Les produits alimentaires se font rares sur les marchés de la capitale de la RDC. Cette rareté entraîne la flambée des prix. Les cartons de poulet, de viande ont augmenté de 5 à 7 mille francs congolais (entre 5.5 USD et 7.7 USD). Le chinchard, très prisé par les Kinois, a presque disparu. Une ronde dans les marchés de Kinshasa traduit cette réalité.

C’est peut-être une semaine de forte pression sur le marché des vivres qui commence. Ces jeunes gens du marché Somba Zigida sont des détaillants. Ils achètent et revendent les produits agricoles de première consommation. Mais ils se plaignent de la hausse des prix ce matin dans ce marché. Même la semoule de maïs de 25 kg, don du Japon à la RDC livrée aux grossistes, est passée de 9 mille (10 USD) est à 24 mille Francs congolais (26.6 USD).

 « Le sac de riz de 25 kg est passé de 19 000 (21.1 USD) à 25 000 Francs congolais (27.7 USD) », disent-ils.

Sur les panneaux qui reprennent  les prix de tous les vivres dans les magasins et chambres froides, seulement ceux des quelques produits sont affichés. Mais le prix du chinchard, le Mpiodi très prisé des kinois, n’est pas repris. Le poisson est rare. Là où on en trouve, son prix a beaucoup augmenté affirme une vendeuse :

« Les prix ont augmenté. Le carton de chinchards 20 plus qui se vendait à 66 000 Francs congolais (73.3 USD), revient aujourd’hui à 85 500 Francs congolais (95 USD). Les cartons de poisson en provenance de Brazzaville sont vendus à 90 000 Francs congolais (100 USD). »

Pour les spécialistes du marché, cette pénurie et la hausse qui s’en suit seraient entretenues par les importateurs, sachant que la demande en vivres a toujours augmenté à la veille des fêtes de fin d’année. Les importateurs refusent de se prononcer sur cette question.