Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila va s’adresser devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès, ce mercredi 8 décembre, dans le cadre du traditionnel discours d’état de la nation. Dans les discours précédents, le chef de l’Etat congolais garantissait le retour de la paix, promettait le développement et la modernisation du pays à travers les cinq chantiers, son programme de gouvernance.
Le 6 décembre 2006, dans son discours d’investiture Joseph Kabila plaçait son mandat sous le signe d’une trilogie : démocratie, bonne gouvernance et droits de l’homme.
Il annonçait par la même occasion la fin de la récréation sous toutes ses formes et la fin de l’impunité à tous les niveaux. Le nouveaux président élu avait même lancé cet avertissement: « Les prisons de l’Etat seront ouvertes à tous ceux qui se mettront en travers de la loi.»
Dans son discours de 2007, Joseph Kabila avait estimé que ce n’était pas encore du bilan parce que l’horizon convenu avec le peuple pour ce faire était celui de 2011.
Il avait tout de même conclut que la nation congolaise se portait «mieux qu’il y a un an, beaucoup mieux qu’il y a en a quinze et son état s’améliore chaque jour davantage.»
En 2008 cependant, le chef d’Etat congolais avait reconnu que le pays traversait une crise dans les domaines sécuritaire et socio-économique, et avait lancé de nouveau un appel à la cohésion nationale. Très optimiste, il avait déclaré que globalement, les signes vitaux de la nation étaient plus porteurs d’espoir que d’inquiétude.
En 2010, tout en se félicitant du retour de la paix dans l’Est du pays, Joseph Kabila avait annoncé que l’heure n’était pas à l’autosatisfaction du fait que l’œuvre de reconstruction d’un pays grand et divers comme le nôtre n’était pas facile.
Que dira le président Kabila ce mercredi ? Let’s wait and see.