Assemblée ACP-UE: la réduction de la pauvreté en Afrique progresse lentement


Une session de l'Assemblée paritaire ACP-UE

Les travaux de l’Assemblée paritaire Afrique-Caraïbes-Pacifique et Union européenne s’ouvrent ce jeudi 2 décembre à Kinshasa sur fond d’un déficit des dépenses de l’Union européenne. Actuellement évaluées à moins de 20 milliards d’euros, ces dépenses en faveur du développement sont inférieures aux engagements pris par l’Union européenne, indique un communiqué de la Commission des Affaires sociales de l’assemblée ACP-UE publié mercredi 1er décembre à Kinshasa.

Malgré le retard pris sur la réduction de la mortalité maternelle, il y a des raisons d’espérer, affirment des députés de l’Union européenne et des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique.

Au moins 207 millions de personnes de plus ont accès à l’eau potable en Afrique subsaharienne, estiment-ils. Le nombre de personnes souffrant de la faim en Afrique a baissé. Il est passé d’un milliard en 2009 à 925 millions en 2010.

Pour les parlementaires de l’Assemblée paritaire, l’impact des crises économique et alimentaire sur les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique représente un défi supplémentaire pour atteindre les objectifs du millénaire.

Les députés européens et ACP demandent aux Etats membres de renverser la tendance en finançant des projets consacrés à la santé dans les pays en développement. Ils plaident aussi en faveur des politiques de planning familial, du traitement des maladies sexuellement transmissibles et la fourniture de préservatifs.