Le carburant se raréfie dans les différentes stations services de la ville de Kisangani, capitale de la Province Orientale. Les camions citernes de l’entreprise pétrolière SEP Congo ne savent plus atteindre Kisangani à cause du mauvais état de la route Simi-Simi. Le prix du litre d’essence chez les revendeurs communément appelés « kadhafis » est passé de 1100 FC (1.2 USD) à 1400, voire 1500 FC (1.6 USD).
A quelques mètres de l’aéroport de Simi simi, une partie de la route est transformée en un lac artificiel.
L’eau de pluie stagne depuis mercredi 27 octobre.
Un peu plus loin de là, au point Kilométrique 12, la route menace de se couper en deux.
La Régie des Travaux Publics de la Province Orientale (RTPO) a initié depuis quelque mois des travaux de réhabilitation de ce tronçon routier.
Le coordonnateur provincial a.i. de la RTPO affirme que les travaux évoluent normalement, sans faire un commentaire sur l’endroit où la route risque de se couper en deux.
Le chef de base de SEP Congo a déclaré que l’état actuel de la route ne permet pas à ses véhicules d’effectuer des mouvements vers le centre ville.
Jean Zikudiafwa dit craindre qu’en empruntant cette route endommagée, les véhicules de SEP Congo ne tombent en panne ou que l’entreprise perde du carburant.
En attendant, la ville ne sera pas ravitaillée en produits pétroliers, a-t-il affirmé.
Pour lui, tant que la RTPO n’arrangera pas la route, il sera difficile d’acheminer les produits pétroliers dans les différentes stations services du centre-ville de Kisangani.
« La SEP conserve plus de carburant en stock au point qu’il sera même difficile de stocker de nouvelles quantités en provenance de Kinshasa faute d’évacuation », a souligné Jean Zikudiafwa.