Une vue de la ville de Bukavu (archive).
A deux jours de la marche mondiale des femmes, les préparatifs vont bon train dans la ville de Bukavu. La capitale de la province du Sud-Kivu est en train de se parer de sa plus belle robe pour la circonstance. Officiels et délégations en provenance d’autres pays à travers le monde y arrivent déjà alors que la fièvre monte particulièrement au sein des associations des femmes locales.
Dès qu’on franchit l’entrée de la ville de Bukavu,on est accueilli par de grandes banderoles sur lesquelles on peut lire «Marche mondiale des femmes».
Quand on avance, ce sont les tracteurs sont en train de racler, d’aplanir la chaussée, de combler les nids de poule.
On sent qu’un événement de grande ampleur est aux portes de la ville.
Le site choisi pour accueillir l’événement, c’est l’Athénée d’Ibanda.
Des banderoles annonçant cet événement flottent sur l’artère principale de la ville.
Selon Mme Adèle Kagarabi, coordinatrice de la marche mondiale à Bukavu, en plus de la ministre du Genre, famille et enfant, Ange Lukina, plusieurs délégations sont également déjà arrivées.
Les délégations suisse, brésilienne et d’autres sont parmi celles qui sont déjà sur place.
Beaucoup d’autres délégations sont attendues d’ici mercredi, le jour du début de la marche.
Au sein des associations des femmes, la fièvre monte.
On se précipite sur les tissus imprimés avec le logos de la marche mondiale des femmes, on ne jure que par la marche mondiale des femmes, cette occasion donnée aux femmes de la RDC et du monde, particulièrement du Kivu, d’exprimer leurs revendications, leur raz-le-bol devant les viols et violences perpétrés sur les femmes
