Les Forces armées de la RDC se retirent progressivement, a-t-on constaté vendredi 1er octobre, du secteur de Dongo (Equateur) où elles étaient déployées à la suite de l’insurrection du MLIA (Mouvement de libération indépendante et des Alliés).Le problème, c’est que, jusque-là, toutes les localités où les militaires loyalistes se désengagent ne sont pas forcément sécurisées tout de suite par la Police nationale congolaise (PNC).
Les humanitaires, qui assistent les populations retournées dans leurs villages, craignent que l’insécurité ne s’amplifie après le retrait des FARDC.
Bon nombre de localités où il y a eu de violents combats pendant la rébellion du MLIA sont aujourd’hui dégarnies, comme Gosuma. Aucune présence de la police n’est perceptible après le départ des militaires.
Cette situation est anormale, estiment les humanitaires.
Le commissaire de district assistant du Sud-Ubangi, Fabien Nyingba, a affirmé cependant qu’il était en train de prendre des dispositions avec l’inspecteur de district de la PNC pour le redéploiement des policiers dans les localités où il n’y a plus de présence militaire.
Ce déploiement, selon l’autorité du district, est déjà effectif dans les localités suivantes:
- Dongo,
- Imese,
- Bomboli et
- Makengo
Cependant, le commissaire du Sud-Ubangi dit également attendre de nouvelles tenues pour habiller les policiers à déployer dans d’autres localités.