Le manque d'eau potable serait à l'origine du choléra (Archives)
Du chef-lieu du territoire de Shabunda, la maladie s’étend dans d’autres coins de la région. Toutefois, la confirmation définitive de l’épidémie de choléra est attendue de l’Organisation mondiale de la santé, OMS, et de l’inspection provinciale de la santé.
Ces structures de santé ont envoyé, la semaine dernière, les échantillons au Nord Kivu. Ces échantillons ont été prélevés sur des malades à Shabunda centre.
Selon les humanitaires, la maladie s’étend sur les zones suivantes :
- Matili,
- Tutungulu,
- Tusisi,
- Ngingi et
- dans la carrière de Kikobongo dans l’aire de santé de Bubila.
Dans leur rapport, les humanitaires notent que trois cent cinquante cinq cas ont été traités du 13 août au 1er septembre dernier.
Huit cas de décès ont été enregistrés dont six à domicile.
Le docteur Mwanza Nanguinia, ministre provincial de la santé, indique que la situation est sous contrôle :
« A l’heure actuelle, je vous assure qu’on n’a pas de problème pour ce qui concerne les moyens de prise en charge parce qu’il y a MSF Espagne qui a positionné des intrants au niveau de l’hôpital. Et là même, aujourd’hui, le responsable de MSF Espagne va passer au gouvernorat pour retirer plus de 1000 litres de perfusion pour les acheminer à Shabunda. Vous comprenez que c’est une question qui préoccupe. Ce qui nous pose problème, c’est le transport des malades de la communauté vers les lieux ou ils doivent être pris en charge. C’est pourquoi, nous devons discuter avec MSF Espagne, voir comment est-ce elle peut organiser la prise en charge en dehors de Shabunda.»
Sur place à Shabunda centre, les humanitaires continuent à apporter une autre assistance en vue de contrecarrer cette maladie qui sévit parmi des milliers de déplacés.
Ces derniers ont fui leurs villages à cause de l’insécurité.
