Une seconde vague de déplacés provenant de Mubi, localité située à 65 kilomètres de Walikale en direction de Lubutu et de ses environs, a été observée le week-end dernier.
Elle fait suite aux affrontements du jeudi 2 et vendredi 3 septembre qui ont opposé des Maï Maï Cheka aux éléments des FARDC à l’aéroport de Kilambo, à quelques kilomètres de Mubi.
Deux pilotes avaient été enlevés lors de ces affrontements, puis faits otages jusqu’à ce jour.
Parmi ces déplacés, on compte des commerçants, des exploitants miniers et des paysans.
Selon la société civile de Lubutu, ces déplacés ne sont pas regroupés au même endroit. Ce qui explique, selon elle, que le poids de leur prise en charge ne soit pas ressenti.
Un groupe de déplacés reste à Wosso, situé entre Walikale et Lubutu. Deux autres sont localisés, l’un à Ntufia et l’ autre encore à Kisangani, tandis qu’un petit groupe reste à Lubutu.
Une réunion a réuni le lundi 6 septembre la société civile et les agences de Nations unies. Les participant ont demandé aux chefs de quartier de Lubutu de faire le suivi quotidien de la situation.
Un rapport global sera établi au bout de dix jours pour faire le bilan du mouvement de ces déplacés.
Pour rappel, la cité de Lubutu avait enrigistré la première vague des déplacés vers la fin du mois d’août 2010.