Le coordonnateur du Front populaire pour la justice au Congo, Sharif Manda, a été arrêté, jeudi 2 septembre à Arua en Ouganda. La nouvelle de son arrestation a été confirmée, vendredi, par certains de ses proches à Kampala ainsi que des sources militaires des FARDC à Bunia, qui ont fait également état de l’extradition de ce chef milicien quelques heures après son arrestation.
Les proches collaborateurs de Sharif Manda, joints au téléphone à Kampala (Ouganda) par Radio Okapi, ont indiqué que leur leader a été arrêté jeudi pendant la journée par la police ougandaise du district d’Arua.
Son extradition sur le sol congolais a été effectuée, vendredi aux environs de 2 heures du matin (heures locales), à partir de Païdha en Ouganda vers le territoire congolais de Mahagi, selon les mêmes sources.
Sous couvert de l’anonymat, des sources militaires des FARDC à Bunia ont confirmé l’arrivée, le même vendredi avant-midi dans cette cité, de Sharif Manda, menotté, ajoutant que ce dernier est gardé au cachot de l’état-major local de la zone opérationnelle.
Le commandant des FARDC en Ituri, le Colonel Fal Sikabwe, qui n’a pas démenti cette information, s’est réservé strictement de tout commentaire.
Il voudrait que ça soit sa hiérarchie qui communique avec la presse là-dessus.
Sharif Manda était depuis deux ans accepté comme autorité morale de tous les regroupements des miliciens encore actifs en Ituri et qui ont convenus d’être identifiés au FPJC.
Son transfert vers Kinshasa pourrait intervenir au plutard samedi.