Plusieurs habitants de la ville de Mbandaka, en province de l’Equateur, se plaignent du fonctionnement de la morgue de l’Hôpital général de référence de Wangata. Ces personnes accusent les préposés à la morgue d’exiger d’importantes quantités de carburant et de lubrifiant en plus de l’argent avant de conserver les corps des personnes décédées.
En effet, avant de conserver les corps des personnes décédées, les commis à cette morgue exigent aux familles éprouvées 50 litres de gasoil et 5 litres de lubrifiant.
Sans compter, bien entendu, les 15.000 de francs congolais des frais par dépouille pour une journée passée à la morgue, selon certains témoignages.
Le calvaire des parents éprouvés ne s’arrête pas là à la morgue de l’hôpital général de référence du chef-lieu de la province de l’Equateur.
Des cadavres sont dépouillés de leurs biens de valeur, affirment certains autres témoignages.
Le dernier cas en date est celui d’une femme décédée la semaine passée au centre hospitalier universitaire.
Selon les membres de sa famille, lors de la levée du corps à la morgue de Wanganta où la dépouille avait été déposée, l’alliance que la défunte portait au doigt avait disparu.
L’infirmier chef de service de cette morgue, Kabamba Mbokolo rejette en bloc toutes ces allégations. Il reconnaît néanmoins que la morgue exige du carburant pour le groupe électrogène, car l’hôpital général de référence de Wangata où la morgue est installée ne dispose pas de moyens pour l’achat du carburant et du lubrifiant.
De son côté, le médecin directeur de cette formation médicale promet des sanctions à l’encontre de agent de la morgue qui se livrerait à ce genre des pratiques.