Le climat d'insécurité persiste dans le territoire de Fizi, Sud-Kivu
Deux militaires FARDC ont été tués par un jeune combattant Maï-Maï, dans la nuit de jeudi à vendredi 06 août à Sebele, une localité située au à une vingtaine de Kilomètre de la cité de Baraka dans le territoire de Fizi au Sud-Kivu. Le présumé assassin a été attrapé et sera conduit devant le instances judiciaires, a-t-on appris vendredi soir.
L’information, livrée par des témoins, a été confirmée par le commandant second de la 421ème brigade FARDC à Baraka.
Le présumé auteur de cette attaque a pris fuite, après avoir tiré sur le premier soldat des FARDC dans le ventre et blessé le deuxième qui est mort à l’hôpital.
Selon les témoins sur place, ce combattant Maï-Maï était posté dans la cité de Baraka pour surveiller les mouvements des FARDC et en rendre compte à sa hiérarchie.
Il détenait une arme et les notabilités locales étaient informées.
La nuit vers 3 heures du matin, un chef local et quatre militaires des FARDC se sont dirigés vers sa maison pour une enquête.
De l’intérieur où il se trouvait, le présumé a suspecté son arrestation.
Il a alors apprêté son arme avant d’ouvrir la porte, tout en tirant en direction des victimes.
Suite à cet incident, plusieurs sources affirment que la population locale a fui, craignant les représailles des FARDC.
Le commandant second de la 421ème brigade, le lieutenant Colonel Makoma Musharo, qui a aussi confirmé ces informations, a ajouté que le corps de l’une des victimes est arrivé à Baraka centre.
Tout en appelant la population au calme, il a dit déplorer la détention d’armes par des civils.
Une autre attaque contre les FARDC a fait deux blessés graves dont un soldat FARDC la semaine dernière vers Kibanga, sur l’axe Sebele.
De leur coté, les chefs locaux sur place attribuent cette insécurité aux conflits entre agriculteurs, soutenus par les Maï-Maï et les éleveurs, soutenus par certains militaires engagés dans l’opération Amani leo.
