La société civile de Buta dénonce l’érection des barrières sur différents axes qui mènent vers cette cité, située à plus de 300 kms, au Nord de Kisangani, en Province Orientale. D’après le président de cette organisation, la police des mines profite de ces barrières pour tracasser les piétons, les passagers à motos ou à bord des véhicules. Une attitude qui ne respecte pas la personne humaine, estime-t-il.
C’est depuis bientôt une semaine que ces barrières réapparaissent alors qu’elles avaient pratiquement disparu au lendemain de la célébration du cinquantenaire de la RDC, affirme le président de la société civile du Bas-Uélé.
Floribert Kateka souligne que des personnes en provenance de différents coins du district du Bas-Uele sont fouillés systématiquement sous le prétexte de rechercher des produits miniers.
“Ces fouilles s’opèrent même en public”, précise-t-il.
Le commandant de police du district rejette ces allégations.
“Il n’existe aucune barrière policière érigée à l’intérieur de Buta”, soutient-il.
Néanmoins, le major Joseph Tshimanga reconnaît l’existence des postes de contrôle institués par un arrêté du commissaire de district pour lutter contre la sortie frauduleuse des minerais.
La même source indique que les agents du bureau des mines qui gèrent ces postes n’exercent leur contrôle que sur une catégorie des personnes notamment les opérateurs miniers.
Cet arrêté du commissaire de district ne concerne pas seulement Buta, mais plutôt toute l’étendue du Bas-Uele.
Il y a plus d’une semaine, l’administrateur du territoire de Bondo a installé sept postes de contrôle minier, consécutivement à l’arrêté du commissaire de district.