Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a clôturé, jeudi 22 juillet, une opération de recensement des réfugiés présents dans le sud de la province du Kasaï-Oriental. Au total mille cinq cents réfugiés hutus rwandais et burundais ont été identifiés dans trois sites d’intégration dans le territoire de Luilu et la localité de Tshala.
Les conditions de vie de ces réfugiés sont encourageantes, au vu de leur niveau d’intégration, estime la responsable en charge d’enregistrement au HCR.
Isabelle Minsitch explique :
«Ces personnes sont assez bien intégrées. Elles s’occupent de l’agriculture, elles ont eu accès à la terre et elles ont de très bonnes relations avec la population locale. »
Ces réfugiés se sont installés sur le sol congolais en 2000, indique la même source.
A l’origine, ils ont fui le génocide de 1994 au Rwanda pour s’installer, dans un premier temps, dans des camps du Nord et Sud-Kivu.
Ces réfugiés hutu rwandais et burundais sont au Kasaï-Oriental depuis la prise du pouvoir de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération (AFDL) en 1997, a affirmé Isabelle Minsitch. Elle a déclaré:
« Ils [les réfugiés] étaient encadrés dans leur mouvement de déplacement et ici, on les a mis dans trois sites d’intégration. Un très petit nombre a souhaité retourner dans leur pays d’origine, mais la plupart d’entre eux ont l’intention de rester s’intégrer ici ».
Pour ceux qui ont opté rester à Mbuji-Mayi, poursuit Isabelle Minsitch, des papiers d’identité leur ont été delivrés et ils sont sous la supervision du gouvernement congolais et du HCR.