L’Association africaine pour la défense des droits de l’Homme (ASADHO/Beni) a enregistré au moins vingt-sept cas de meurtres et assassinats en l’espace d’une vingtaine de jours, soit du 20 juin au 17 juillet, dans la ville de Beni. Pendant la même période, cette organisation a identifié au moins quinze cas de vols à mains armés dans la même ville.
D’après le président sectionnaire de l’ASADHO/Beni, les auteurs des meurtres et assassinats sont des militaires incontrôlés des FARDC, des policiers ainsi que des rebelles ougandais de l’ADF/NALU.
D’où, la nécessité pour le gouvernement congolais d’assurer la prise en charge des militaires FARDC, surtout en cette période des opérations “Rwenzori” lancées pour traquer ces rebelles ougandais, estime le president de l’ASADHO/Beni.
Kizito Bin Hangi a déclaré:
« A Mutwanga, quand les opérations Ruwenzori ont commencé nous avons enregistré huit cas d’assassinats. Nous en avons aussi enregistrés deux au niveau de Maleki, quatre cas d’assassinats au niveau de Mamundioma, deux cas à Kokola c’est toujours dans le territoire et cinq cas de mort au niveau de Linzo Sisene non loin d’Eringeti ».
Selon Kiziton Bin Hangi, il y a quelques jours, trois autres cas d’assassinats ont été enregistrés simultanément au quartier Butsili, à Butakola et à Ndindi, dans le territoire de Beni.
C’est pourquoi, l’ASADHO recommande au gouvernement de cantonner les militaires et de les prendre en charge.